Bibliothèque Saint-Geneviève
Paris (5e)
Paris (5e)
Maître d’œuvre : Les Marneurs (mandataire), Marc Hymans
Consultants : Adrian Augagner ; DS2E ; Viasonora ; Osiria ; Cabinet Bleuse ; Mayeul Gauvin
Peinture murale : Priscillia Jorge
Tableau (salle Albert Camus) : Le visage de Camus par Vibeke Tøjner
Programme : Réaménagements des salles attenantes à la salle Labrouste (salle Albert Camus, salles de lectures et de travails, espace « chercheurs », circulations)
Mission : Mission complète
Coût des travaux : 360.000 € HT
Surface : 360m²
Date : 2019 - 2021 (livré)
Images du projet réalisé
Situation de la bibliothèque sur la montagne Sainte-Geneviève
Insertion du projet dans les espaces de la biliothèque Sainte-Geneviève
La bibliothèque Sainte-Geneviève témoigne d’un paradoxe qui annonce la modernité, et plus largement l’entrée de l’architecture dans l’ère industrielle. D’un côté, rendre visibles et expressifs des matériaux structurels qui n’étaient jusque-là pas considérés comme nobles, de l’autre, séparer les fonctions de façon très nette entre espaces servants et espaces servis. Aujourd’hui, la rénovation de la future salle Albert Camus, de la passerelle et de la salle attenante écrit une nouvelle page de la bibliothèque qui n’est désormais plus uniquement l’espace des livres, mais doit répondre aux nouveaux usages numériques et dématérialisés qui redéfinissent son fonctionnement et ses missions. Le nouveau projet de la BSG tend donc vers la création d’un démonstrateur de cette évolution, tout en créant un trait d’union entre l’Age du livre et l’Age nouveau du numérique pour les bibliothèques :
• Un tiers lieu du savoir qui s’appuie sur la générosité du volume et sa matérialité et qui invite à travailler « autrement » dans un espace. Un lieu des possibles, adaptable et modifiable au gré des usages qui évoluent sans cesse en fonction des besoins, des modes, des saisons et des moyens en place.
• Un hommage à Henri Labrouste où la nouvelle salle Albert Camus devient une homothétie fictionnelle de la Grande salle Labrouste, et où chaque mobilier réintroduit l’expression de la visibilité de l’assemblage des matériaux chère à l’architecte.
• Un espace de dialogue entre les matériaux, où la texture brute de l’existant est conservée et assume l’expressivité du béton et des traces de l’histoire du bâtiment, en contraste avec le bois qui construit les nouveaux usages de la bibliothèque
• Une conception sobre où la majorité des assemblages du bois sont mécaniques et sans colle afin de permettre leur futur désassemblage, et où chaque mobilier vient se loger l’existant sans autre action sur le gros œuvre du bâtiment.
• Un hommage à Henri Labrouste où la nouvelle salle Albert Camus devient une homothétie fictionnelle de la Grande salle Labrouste, et où chaque mobilier réintroduit l’expression de la visibilité de l’assemblage des matériaux chère à l’architecte.
• Un espace de dialogue entre les matériaux, où la texture brute de l’existant est conservée et assume l’expressivité du béton et des traces de l’histoire du bâtiment, en contraste avec le bois qui construit les nouveaux usages de la bibliothèque
• Une conception sobre où la majorité des assemblages du bois sont mécaniques et sans colle afin de permettre leur futur désassemblage, et où chaque mobilier vient se loger l’existant sans autre action sur le gros œuvre du bâtiment.
Images du projet de réaménagement
Plan du projet dans l’existant